Début juin, François et Céline partent (enfin) en vacances. Destination : le nord de l’Italie. Deux semaines de découvertes, de visites et de repos idéales pour oublier les tracas du quotidien. Mais quelques semaines après leur retour à la maison, ils reçoivent deux courriers synonymes de mauvaises nouvelles…Lorsqu’ils ouvrent la première enveloppe, ils tombent des nues. Bien qu’elle soit en italien, il ne leur faut pas 5 secondes pour réaliser que c’est une lettre de mise en demeure d’une société de recouvrement italienne et qu’il leur est demandé près de 200 €. Après avoir pris le temps de traduire le courrier, ils comprennent qu’ils sont entrés dans une zone à trafic limité (ZTL) à Florence. Une ZTL, dont ils ignoraient l’existence, qui interdit la circulation d’un véhicule sans autorisation préalable. Des identifiants, indiqués sur le courrier, leur permettent de constater, photo à l’appui, qu’ils ont bien circulé à deux reprises dans cette zone interdite. Ils n’ont donc pas d’autre choix que de régler la douloureuse… La seconde lettre provient d’une société d’autoroute italienne. À croire ce document, ils n’ont pas réglé des frais de péage sur l’autoroute près de Côme, une ville où ils ont séjourné plusieurs jours. Le courrier les informe qu’ils ont emprunté l’Autostrada à trois reprises sans payer. Ils ont effectivement circulé sur ce tronçon mais pensaient que l’autoroute était gratuite car les barrières de péages étaient levées. Malheureusement, pour eux, la quasi-totalité des autoroutes italiennes sont payantes. Ils doivent donc se rendre sur le site internet du concessionnaire d’autoroute et régler les quelques euros de péage. Comme François et Céline, vous avez peut-être pris votre voiture cet été pendant vos vacances dans les pays voisins. Si les autoroutes sont gratuites dans 12 pays européens, elles sont payantes en Italie ou la Pologne (système de péage) mais également en Autriche et en Slovénie (système de vignette). Centre Européen de la Consommation |
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Ces souvenirs de vacances non désirés
