Voyage en train : quels sont vos droits en cas d’annulation ou de retard ?
Toute personne voyageant en train en France ou dans un autre pays de l’Union européenne (UE) dispose de droits, en cas de retards à l’arrivée, de correspondances manquées, de trains reportés ou annulés, etc. Les connaissez-vous ? On vous explique.
Nouveau règlement européen : ce qui change pour vous
Le règlement européen 2021/782 sur les droits et obligations des voyageurs ferroviaires est entré en vigueur le 7 juin 2023. Ce règlement est applicable dans son intégralité aux trajets internationaux de transport ferroviaire de voyageurs (Thalys par exemple), aux services intérieurs de transport ferroviaire de voyageurs (ligne TGV ou intercités). Ce règlement est applicable partiellement aux services de transports ferroviaires urbains et suburbains ainsi qu’aux services de transports régionaux (TER).
Voici quelques informations à retenir :
- L’indemnisation versée en cas de retard dû à des « circonstances extraordinaires » n’est plus obligatoire.
- Si le règlement européen s’applique en cas de retard ou d’annulation, l’entreprise ferroviaire doit vous rembourser dans un délai de 30 jours suivant la réception de votre demande.
- Les passagers atteints d’un handicap ou à mobilité réduite ont droit à un accès non discriminatoire au transport ferroviaire. Aucun frais supplémentaire ne peut être facturé pour les réservations ou billets. Par ailleurs, ces passagers ont droit à une assistance en gare.
- En cas de correspondance manquée pour cause de train retardé ou annulé, vous bénéficiez également de droits supplémentaires pour atteindre votre destination finale, notamment si l’entreprise ne vous informe pas des possibilités de réacheminement.
Vous souhaitez en savoir plus sur vos droits ? N’hésitez pas à consulter la foire aux questions mise à disposition par le centre européen des consommateurs.
Quelle assistance aux voyageurs en cas de retard ou d’annulation de train ?
Dans les États membres de l’Union européenne, les droits des voyageurs sont régis par un nouveau règlement entré en vigueur le 7 juin 2023 : il s’agit du règlement 2021/782 sur les droits et obligations des voyageurs ferroviaires.
C’est ce règlement qui impose aux entreprises ferroviaires des obligations minimales, notamment en termes d’indemnisation, d’information et d’assistance auprès des voyageurs.
Informer les voyageurs
Retards de trains au départ ou à l’arrivée ? Sachez que l’entreprise ferroviaire doit vous tenir informé de la situation, ainsi que des heures de départ et d’arrivée prévues, dès que celles-ci sont disponibles.
En cas d’annulation ou de report de plus d’une heure au départ de votre train, vous devez être correctement informé de l’incident pendant l’attente, et vous avez le choix entre deux solutions :
- poursuivre votre voyage ou être réacheminé vers la destination finale avec un autre train sans frais supplémentaires, dans des conditions comparables et dans les meilleurs délais,
- annuler votre voyage : votre billet est alors intégralement remboursé (y compris le billet retour en cas de billet aller-retour). Le remboursement est dû dans le mois qui suit la demande.
Assister les voyageurs
Par ailleurs, si le retard est supérieur à 60 minutes ou en cas d’annulation de train, vous avez droit à une assistance gratuite, dans la mesure du possible. Cela concerne :
- des repas et des rafraîchissements en quantité raisonnable,
- un hébergement, ainsi que le transport entre la gare et le lieu d’hébergement, si un séjour d’une ou de plusieurs nuits devient nécessaire (cette obligation est limitée à trois nuits maximum),
- un moyen d’informer vos proches du retard, si le retard ou l’annulation empêche la poursuite du voyage le jour même.
Si le service ferroviaire ne peut plus se poursuivre, les entreprises ferroviaires doivent mettre en place dès que possible d’autres services de transport pour les voyageurs.
À la demande du voyageur, le contrôleur du train doit certifier sur le billet que le service ferroviaire a été retardé, qu’il a fait manquer une correspondance ou qu’il a été annulé, selon le cas.
À savoir
Vous manquez votre correspondance du fait d’un train annulé ou retardé ? Vous pouvez dans certains cas utiliser d’autres moyens de transports pour parvenir à votre destination finale et être remboursé. Comme le précise le règlement : « lorsque les possibilités de réacheminement disponibles ne vous sont pas communiquées dans un délai de 100 minutes à compter de l’heure de départ prévue du service retardé ou annulé ou de la correspondance manquée, vous avez le droit de poursuivre votre voyage avec un autre prestataire de services de transport public par chemin de fer, autocar ou autobus. L’entreprise ferroviaire doit vous rembourser les coûts nécessaires, appropriés et raisonnables que vous avez supportés. »
Quelle indemnisation pour un retard de train ?
Suite à un retard du train, l’indemnisation minimale est la suivante :
- 25 % du prix du billet pour un retard de 1 heure à 2 heures à l’arrivée,
- 50 % du prix du billet pour un retard de plus de 2 heures à l’arrivée.
Au-delà de cette garantie minimale pour les voyageurs, les entreprises ferroviaires sont libres de fixer des règles plus avantageuses. C’est le cas par exemple avec la garantie 30 minutes de la SNCF.
À savoir
- Une indemnisation est également prévue pour les voyageurs qui détiennent une carte de transport ou un abonnement et sont confrontés à des annulations ou à des retards récurrents pendant sa durée de validité.
- L’indemnisation relative au prix du billet doit être payée par l’entreprise ferroviaire dans le mois qui suit le dépôt de la demande d’indemnisation.
- L’indemnisation peut être payée en espèces à la demande du voyageur.
- Un seuil minimal, en-dessous duquel aucune indemnisation n’est payée, peut être fixé par l’entreprise ferroviaire, sans qu’il ne dépasse 4 €.
Dans quel cas n’avez-vous pas droit à l’indemnisation ?
Vous ne recevrez aucune indemnisation dans l’un des cas suivants :
- vous avez été informé d’un retard avant d’acheter votre billet,
- le retard — dû à la poursuite de votre voyage avec un autre service ou à un réacheminement — est inférieur à une heure,
- vous avez opté pour un remboursement de votre billet,
- le retard est dû à des circonstances dites extraordinaires. Le règlement donne quelques exemples. Il s’agit notamment de conditions météorologiques extrêmes, de catastrophe naturelle majeure, une crise de santé publique majeure, la présence de personnes sur la voie ferrée, le vol de câbles, les urgences à bord du train, les activités de maintien de l’ordre, le sabotage ou encore le terrorisme. En revanche, comme le précise la DGCCRF « les grèves du personnel de l’entreprise ferroviaire ne constituent pas une circonstance exceptionnelle, l’indemnisation est alors due. »
Comment faire la demande d’indemnisation ?
Quel que soit le train concerné, la demande d’indemnisation peut s’effectuer directement en ligne via un formulaire, ou bien par courrier.
Pensez à joindre votre billet, ainsi que le bulletin de retard original remis en gare à l’arrivée du train.
Chaque catégorie de train ou transporteur propose des modalités spécifiques de remboursement. Pour connaître l’ensemble des ces modalités, rendez-vous sur le site de l’entreprise ferroviaire concernée.
À savoir : que faire en cas de litige ?
Comme l’indique la DGCCRF dans sa fiche pratique, dans un premier temps, une démarche amiable auprès du service clientèle compétent de votre opérateur de transport est à privilégier. D’autres démarches amiables ou judiciaires sont possibles. Vous pouvez aussi signaler un problème sur le site de SignalConso.
Bercy Infos
Ce qui change en juillet 2023
Le point d’indice rehaussé de 1,5 % pour tous les agents publics, un nouveau taux d’intérêt légal pour le second semestre 2023, le bulletin de paie remanié pour mieux informer les salariés, les allocations de l’assurance chômage revalorisées de 1,9 %, l’aide à la création ou à la reprise d’entreprise valorisée, fin des tarifs réglementés de gaz… Service-Public.fr vous informe sur tous les changements qui interviennent à partir de ce mois de juillet.
Travail
Les allocations chômage sont revalorisées de 1,9 % au 1er juillet. La présentation du bulletin de paie évolue au 1er juillet pour mieux informer les salariés sur leurs ressources et leurs droits à allocations. Le nouveau code de l’artisanat entre en vigueur. Le montant de l’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (Arce) augmente au 1er juillet.
L’assurance chômage revalorisée de 1,9 % à partir du 1er juillet 2023
La présentation du bulletin de paie évolue en 2023
Le nouveau taux d’intérêt légal applicable au second semestre 2023
Un nouveau code de l’artisanat en vigueur à partir du 1er juillet 2023
Le montant de l’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (Arce) augmente au 1er juillet 2023
Agents publics
Un décret du 29 juin confirme la hausse de 1,5 % de la valeur du point d’indice pour les agents publics à compter du 1er juillet.
Le point d’indice revalorisé de 1,5 % à partir du 1er juillet 2023
Argent et impôts
Vous avez désormais jusqu’au 31 juillet pour effectuer la déclaration des biens immobiliers. Vous êtes concerné par un remboursement sur votre impôt ou par un solde à régler à l’administration fiscale suite à votre déclaration 2023 sur les revenus 2022 ? Prenez connaissance du calendrier des échéances à venir. Les taux de l’intérêt légal applicables au second semestre 2023 ont été fixés par un arrêté du 27 juin 2023. Un nouveau montant pour le taux annuel effectif global.
Déclaration des biens immobiliers : la date limite est décalée au 31 juillet
Remboursement et paiement du solde de l’impôt 2023 : les dates à retenir !
Le nouveau taux d’intérêt légal applicable au second semestre 2023
Taux annuel effectif global et taux d’usure : à quoi servent-ils ?
Démarches
L’ensemble des formalités prévues sur le guichet unique des formalités d’entreprise sont disponibles à partir du 30 juin 2023.
Disponibilité de l’ensemble des formalités du guichet unique au 30 juin 2023
Énergie
Plusieurs outils sont à votre disposition pour étudier les différentes offres de marché auxquelles vous pouvez souscrire, alors que le dispositif de tarif réglementé du gaz a pris fin au 1er juillet 2023.
Fin des tarifs réglementés sur le gaz : comment s’y retrouver dans les offres ?
Environnement
Le nouveau décret encadrant l’interdiction de vente de fruits et légumes emballés dans du plastique a été publié, découvrez les nouvelles dispositions prenant effet au 1er juillet.
Emballages plastiques des fruits et légumes : que dit le nouveau décret ?
Transports
La Sécurité routière lance une campagne pour réinstaurer le port de la ceinture de sécurité comme geste réflexe : c’est du 25 juin au 23 juillet ! Le versement mobilité évolue : cette contribution est dûe par les employeurs de plus de 10 salariés pour participer au financement des transports en commun. Un arrêté du 27 juin 2023 modifie les tarifs de dépannage sur autoroutes.
Ceinture de sécurité : une campagne pour réinstaurer le geste réflexe !
Versement mobilité : les nouveaux taux au 1er juillet 2023
Autoroutes : les nouveaux tarifs de dépannage
Direction de l’information légale et administrative (Première ministre)
Nouvelle réglementation sur les tickets de caisse : pourquoi, comment ?
A partir du 1er août 2023, les professionnels ne devront remettre un ticket de caisse seulement si le client le demande, et non plus automatiquement. Qu’est-ce que cela implique en matière de droits des consommateurs ? Quelles sont les exceptions ? Alice Chonik, experte en droit de la consommation à la DGCCRF, explique comment cette mesure a été préparée.
C’est la fin des tickets de caisse ?
AC : Non ! Le texte prévoit l’interdiction de l’impression systématique des tickets de caisse et de carte bancaire mais les clients ont toujours la possibilité de les demander et dans ces cas-là, ils doivent leur être fournis. Les tickets existent donc encore bel et bien, ce n’est que leur impression pour les consommateurs qui n’est plus systématique, mais seulement à leur demande. C’est à dire que les professionnels ne doivent plus remettre un ticket pour chaque passage en caisse.
Les consommateurs peuvent, cependant, toujours obtenir un ticket dès lors qu’ils le demandent. Le professionnel doit d’ailleurs afficher en caisse que les tickets ne sont plus remis systématiquement mais sur demande. Si l’affichage par les professionnels n’est pas encore effectif, de nombreux professionnels ont devancé la réglementation et ont d’ores et déjà pris l’habitude de demander aux consommateurs « souhaitez-vous le ticket ? », il s’agit d’une bonne pratique qui mérite d’être saluée.
Les droits des consommateurs sont-ils toujours garantis ?
AC : Oui, tout d’abord, le consommateur est informé par voie d’affichage au niveau de chaque caisse qu’il peut avoir son ticket de caisse et son ticket de carte bancaire s’il le souhaite. La demande du ticket permettra au consommateur de vérifier le montant de ses achats et ultérieurement de pouvoir échanger ou rendre un article.
S’agissant du format du ticket demandé par le consommateur, le commerçant peut réaliser une impression du ticket ou lui proposer l’envoi du ticket par internet. Les consommateurs qui ne disposent pas d’un accès aux technologies numériques ou qui ne souhaitent pas communiquer leurs données personnelles peuvent obtenir un ticket papier, sur demande.
Par ailleurs, il existe des exclusions à cette interdiction de remise systématique pour protéger le consommateur. Les exclusions sont détaillées dans le décret et dans la foire aux questions que nous avons publiée mais globalement, il existe 4 cas qui ne sont pas soumis au nouveau dispositif d’interdiction d’impression systématique :
- les tickets de caisse soumis à l’obligation de porter une mention relative à la garantie légale, par exemple lors de l’achat d’appareils électroménagers ou de téléphonie ;
- le cas où la règlementation impose la remise au consommateur d’un ticket : par exemple pour les produits qui doivent être pesés comme dans une boucherie, pour les prestations de service dont le montant est supérieur à 25 € ou encore pour les prestations dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration ;
- les cas pour lesquels l’impression d’un ticket de carte bancaire est nécessaire pour des raisons de sécurité, comme lorsque des opérations de paiement par carte bancaire ont été annulées, ou n’ont pas abouti. Le consommateur doit alors disposer d’un ticket pour vérifier l’échec de la transaction et ne pas payer deux fois ;
- et enfin le cas des transactions qui passent par certains automates, comme les tickets de péage ou de parking.
Quelle a été la genèse de cette réglementation ?
AC : Cette mesure a été créée par voie d’amendement parlementaire au sein de la loi AGEC adoptée en 2020. L’objectif de la réglementation est double, d’une part diminuer l’impact écologique des opérations de paiement, qui suppose de lutter contre le gaspillage et la production inutile de déchets et, d’autre part, de maintenir un haut niveau de protection des consommateurs.
Un groupe de travail piloté par la Banque de France a été créé regroupant des représentants des banques, d’associations de consommateurs (CLCV, AFOC, UFC-Que Choisir) mais aussi de professionnels : FCD, U2P, MERCATEL (structure ouverte regroupant toutes les formes de commerce). La DGCCRF a participé activement à l’élaboration du décret d’application. Au total ce sont près de 25 organismes qui se sont réunis autour de la table ! Outre le décret, ce groupe de travail a travaillé à la création d’une foire aux questions pour accompagner les professionnels. Ce projet a été repris par la DGCCRF et enrichi pour répondre également aux préoccupations du grand public quant à la mise en œuvre du nouveau dispositif. Cette FAQ a fait l’objet ensuite d’une large consultation.
De plus, la CNIL a également été associée à la rédaction de la FAQ afin de s’assurer de la conformité des dispositions en matière de protection des données personnelles lorsque le ticket est remis de manière dématérialisée. J’invite les consommateurs et les professionnels à lire les fiches d’information pour avoir plus de détails sur l’utilisation des données personnelles dans le cadre de cette nouvelle réglementation.
Le décret entrera en application au 1er août.
Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes
Infractions routières à l’étranger : comment éviter une mauvaise surprise au retour des vacances ?
Zone à trafic limité en Italie, péage urbain à Londres, péage sans barrière au Portugal… Il n’est pas toujours facile de respecter les règles de conduite à l’étranger lorsqu’on ne les connaît pas. Mais impossible d’échapper aux amendes en cas d’infractions routières commises en Europe ! Conformément à deux directives européennes, les pays de l’UE s’échangent des informations sur les conducteurs. À l’approche des vacances d’été, le Centre Européen des Consommateurs (CEC) France vous met en garde contre des infractions routières fréquentes et vous donne ses conseils pour éviter une amende salée au retour d’un voyage en Europe.
Attention aux « Zona traffico limitato » (ZTL) en Italie
Les ZTL sont des zones à circulation restreinte, situées dans les villes italiennes qui possèdent un centre historique. Seuls les riverains et les véhicules enregistrés sont autorisés à y circuler.
Chaque entrée dans une ZTL est délimitée par un panneau et est contrôlée par vidéosurveillance. Attention, la signalisation n’est pas toujours facilement repérable car installée en hauteur. Et les véhicules autorisés, comme les horaires réservés à la circulation, sont uniquement expliqués en italien.
Résultat : des centaines de conducteurs français sont verbalisés chaque année.
En rentrant sans autorisation dans une ZTL, vous encourez une amende de 100 à 200 € à chaque passage (entrée et sortie !). L’amende peut vous être adressée plusieurs semaines, voire plusieurs mois après votre séjour en Italie.
Plus d’informations sur les contraventions dans une zone à Trafic Limité en Italie
Le péage urbain à Londres
Pour rentrer dans Londres, il faut s’acquitter d’un péage urbain (congestion charge) qui coûte 15 £/jour. Vous pouvez payer ce péage en ligne avant votre arrivée. Des contrôles à l’entrée de la zone sont opérés par des caméras de surveillance.
Les amendes en cas de non-paiement varient entre 90 £ et 270 £, soit entre 105 et 315€. La ville de Londres n’hésite pas à mandater une société de recouvrement pour poursuivre les conducteurs en France.
Plus d’informations : Infractions routières en Europe : quels risques ?
Les ZFE en Europe
Pour limiter la circulation des véhicules les plus polluants, de nombreux pays d’Europe ont mis en place des zones à faible émission (ZFE) à l’approche de certaines de leurs villes.
C’est le cas par exemple en Belgique avec trois ZFE (Bruxelles, Anvers et Gand) et en Angleterre, avec deux ZFE dans l’agglomération londonienne (Ultra Low Emission Zone (ULEZ) et Low Emission Zone (LEZ)) en plus du péage urbain de Londres.
Impossible de circuler dans ces zones sans s’être enregistré en amont. Si votre véhicule ne répond pas aux critères, vous devrez soit payer un forfait, soit trouver un autre moyen de transport. Et comme des vérifications sont réalisées par des caméras de vidéosurveillance, les amendes encas d’infractions peuvent vous coûter cher : de 150 € dans une ZFE en Belgique à 2000£ (soit 2340€) pour l’ULEZ en Angleterre.
Plus d’informations sur les zones environnementales en Europe
Les péages sans barrière en Italie ou au Portugal
Sur certaines autoroutes en Italie et au Portugal, il n’y a pas de barrière. Vous pouvez donc traverser le péage sans avoir payé. Mais ne le faites surtout pas ! Les caméras installées au péage photographient votre plaque d’immatriculation. Vous recevrez alors à votre domicile, une amende, généralement majorée, pour non-paiement de l’autoroute.
Attention si vous circulez avec une voiture de location ! Des frais peuvent vous être réclamés par le loueur pour ses démarches envers les autorités en vue du recouvrement de l’amende.
Plus d’informations dans notre article sur les infractions routières en Europe
Financé par l’Union européenne. Les points de vue et les opinions exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou du Conseil européen de l’innovation et de l’Agence exécutive pour les petites et moyennes entreprises (EISMEA). Ni l’Union européenne ni l’autorité subventionnaire ne peuvent en être tenues pour responsables.
MaPrimeRénov’ : la prime pour la rénovation énergétique
MaPrimeRénov’ est une aide de l’État à destination des propriétaires qui souhaitent réaliser des travaux de rénovation énergétique au sein de leur logement qu’ils habitent ce dernier ou qu’ils le proposent à la location. Quels travaux sont éligibles à cette aide ? Quel en est le montant selon votre situation ? On vous répond.
En 2024 MaPrimeRénov’ continuera d’évoluer
En 2024, MaPrimeRénov’ continuera d’évoluer selon deux piliers : un pilier « performance » pour réaliser des travaux d’ampleur avec un reste à charge minimal pour les ménages les plus modestes et un pilier « efficacité » qui permettra de poursuivre les aides MaPrimeRénov pour les changements de chaudière et les petits bouquets de travaux combinant des gestes d’isolation et d’équipement de chauffage décarboné.
MaPrimeRénov’ : qu’est-ce que c’est ?
Lancée le 1er janvier 2020, MaPrimeRénov’ remplace le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et les aides de l’Agence nationale de l’Habitat (Anah) « Habiter mieux agilité » et «Habiter mieux sérénité».
C’est une aide publique accessible à tous les propriétaires et à toutes les copropriétés de logements, construites depuis au moins 15 ans. Elle concerne les logements occupés à titre de résidence principale (par le propriétaire lui-même ou par un locataire) et sert à aider à financer des travaux pour améliorer la performance énergétique d’un logement.
MaPrimeRénov’ : qui peut en bénéficier ?
MaPrimeRénov’ est ouverte à l’ensemble des propriétaires, quels que soient leurs revenus, qu’ils occupent le logement à rénover ou le louent.
La prime peut concerner jusqu’à trois logements mis en location sur une période de cinq années consécutives à partir de la date de paiement du solde de la prime.
Si vous souhaitez bénéficier de MaPrimeRénov’ en tant que propriétaire bailleur vous vous engagez :
- à louer votre logement en tant que résidence principale pour une durée égale ou supérieure à cinq ans et pendant huit mois par an (durée calculée à compter du jour du versement de la prime à la rénovation),
- à informer le locataire de la réalisation de travaux financés par la prime,
- en cas de réévaluation du loyer, à déduire le montant de la prime du montant total des travaux justifiant cette réévaluation et à en informer votre locataire.
MaPrimeRénov’ est aussi accessible aux copropriétés pour les travaux dans les parties communes ou des travaux d’intérêt collectif réalisés sur les parties privatives (par exemple, isolation des fenêtres).
MaPrimeRénov’ : pour quels montants et quels travaux ?
MaPrimeRénov’ permet de financer les travaux d’isolation, de chauffage, de ventilation ou d’audit énergétique d’une maison individuelle ou d’un appartement en habitat collectif. Les travaux doivent avoir été effectués par des entreprises labellisées RGE (reconnues garantes de l’environnement).
Le montant de la prime est forfaitaire. Il est calculé en fonction des revenus du foyer et du gain écologique permis par les travaux.
Les plafonds de ressources ont été catégorisés en quatre profils/couleurs selon les différents niveaux de revenus (des ménages les plus modestes aux ménages les plus aisés) :
- MaPrimeRénov’Bleu
- MaPrimeRénov’Jaune
- MaPrimeRénov’Violet
- MaPrimeRénov’Rose.
Un cinquième profil MaPrimeRénov’Copropriété a été établi pour fixer les barèmes de MaPrimeRénov’ lorsque les travaux sont réalisés par les copropriétés.
Pour chaque profil, correspond un montant de prime en fonction de la nature des travaux engagés. Un simulateur Simul’Aid€s vous permet de savoir à quel profil vous appartenez et à quel niveau d’aide vous avez droit.
Cette simulation nécessitera de décrire votre projet de travaux et votre situation personnelle.
Travaux pris en charge par MaPrimeRénov 2023
La liste des dépenses de travaux éligibles à MaPrimeRénov est fixée par l’annexe 1 du décret n° 2020-26 du 14 janvier 2020 modifié.
Découvrez la liste des travaux éligibles au dispositif.
MaPrimeRénov’ : comment en bénéficier ?
Les dossiers de demande d’aide MaPrimeRénov’ peuvent être déposés sur le site www.maprimerenov.gouv.fr.
Cette aide est déclinée en plusieurs volets :
- Ma Prime Rénov Sérénité : les plafonds de travaux permettant de bénéficier de cette prime sont revalorisés de 30 000 à 35 000 €. Ma Prime Rénov Sérénité concerne les propriétaires occupants à revenus modestes ou très modestes qui envisagent des travaux de rénovation permettant un gain énergétique d’au minimum 35 %.
- Ma Prime Rénov Copropriétés : cette prime permet de financer des travaux de rénovation énergétique globale (gain d’au moins 35 %) sur les parties communes des copropriétés. Les plafonds sont relevés de 15 000 à 25 000 €. Les primes individuelles complémentaires versées aux ménages qui résident dans la copropriété sont doublées : elles passent à 3 000 € pour les propriétaires très modestes et à 1 500 € pour les propriétaires modestes.
- Forfaits « rénovations globales » : afin d’inciter les Français à rénover leur logement de manière globale, le forfait « rénovation globale » augmente pour les ménages aux ressources intermédiaires (violets) et supérieures (roses). Ces forfaits sont relevés : ils passent respectivement de : 7 000 à 10 000 € et 3 500 à 5 000 €. La rénovation globale consiste à réaliser un ensemble de travaux de rénovation nécessaires à l’amélioration des performances énergétiques de votre logement.
Il est nécessaire de bien vérifier l’éligibilité des travaux prévus et le montant de l’aide à laquelle vous pouvez prétendre selon votre profil.
Vous pouvez utiliser le simulateur Simul’Aid€s pour vérifier votre profil.
Évolution de MaPrimeRénov’ en 2023
- Depuis le 1er janvier 2023, il est obligatoire de se faire accompagner par un tiers de confiance, l’Accompagnateur Rénov’, si vous souhaitez recourir à l’aide MaPrimeRénov’ Sérénité. Cet accompagnement obligatoire concerne dans un premier temps les travaux bénéficiant des aides à la rénovation énergétique de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) pour lesquelles les aides MaPrimeRénov’ Sérénité (MPRS) sont mobilisées.
- La prime ne s’applique plus à l’achat d’une chaudière à gaz, y compris celles à très haute performance énergétique (condensation) depuis le 1er janvier 2023.
- Fin de l’aide sur certains projets d’isolation dits « monotâche » destinés aux ménages aux ressources supérieures : aménagement de combles, isolation des toits-terrasses, isolation de murs par l’extérieur (ITE) ou l’intérieur (ITI) à partir du 1er avril 2023.
- Fin du bonus de 1 000 € versé pour le remplacement d’une chaudière au fioul ou à gaz par un équipement d’énergie renouvelable à partir du 1er avril 2023.
MaPrimeRénov’ : est-elle cumulable avec d’autres aides ?
Oui, MaprimeRénov’ est cumulable avec d’autres aides à la rénovation énergétique comme les Certificats d’économie d’énergie (CEE), ou encore les aides des collectivités locales ou celles d’Action logement.
Notez également que MaPrimeRénov’ est cumulable avec un éco-PTZ d’un montant maximum de 30 000 € pour financer le coût des travaux de rénovation énergétique non couvert par MaPrimeRénov’. Elle est également cumulable avec le chèque énergie.
Par ailleurs, vos travaux bénéficient d’un taux réduit de TVA à 5,5 %.
https://www.economie.gouv.fr/particuliers/prime-renovation-energetique
Téléphonie fixe et internet : comment anticiper la fin du réseau cuivre ?
Le réseau cuivre historique, qui fournit le téléphone, internet et la télévision, va disparaître progressivement au profit de la fibre optique, technologie plus puissante. Échéances, technologies concernées, opérateurs… Service-Public.fr vous en dit plus sur la fermeture du réseau cuivre.
À partir de 2023 et jusqu’en 2030, le réseau cuivre d’Orange, utilisé pour le téléphone fixe, Internet (ADSL, SDSL, VDSL) et la télévision, est amené à disparaître progressivement.
Cet arrêt s’inscrit dans la priorisation donnée par le gouvernement au déploiement de la fibre optique, via le Plan France Très Haut Débit et l’accélération de l’adoption de la fibre sur tout le territoire depuis la crise sanitaire.
Pourquoi la fermeture du réseau cuivre ?
Le réseau téléphonique et internet est fondé depuis 50 ans sur une technologie dite « cuivre » qui arrive dans votre logement ou votre local professionnel via une prise en forme de T.
Le réseau cuivre permet d’accéder à l’internet DSL (Digital Subscriber Line, ligne d’accès numérique), de passer des appels téléphoniques ou encore de connecter certains appareils tels que les téléalarmes ou les téléassistances.
L’opérateur Orange est propriétaire du réseau cuivre et fermera progressivement celui-ci sur tout le territoire d’ici à 2030.
Ce chantier de fermeture s’inscrit dans la dynamique de modernisation des infrastructures de téléphonie fixe et d’internet qui constitue l’une des priorités du gouvernement. En effet, le réseau cuivre est vieillissant et connaît des problèmes de qualité de service qui s’accentuent. La fibre optique, qui consomme en moyenne quatre fois moins d’énergie que le cuivre, est progressivement installée car elle se révèle plus résiliente.
Ce chantier de fermeture associera les services de l’État, l’ensemble des opérateurs ainsi que les collectivités territoriales.
Qui est concerné par l’arrêt des services de téléphonie fixe et d’internet DSL ?
Même si Orange n’est pas votre fournisseur, tous les abonnés à un service ADSL (Assymetric Digital Subscriber Line, liaison numérique asymétrique) ou téléphonique via la prise en T sont concernés.
- Si vous utilisez un service de téléphonie fixe et/ou d’internet ADSL connectés via une prise en T, vous êtes concerné car ce branchement correspond à une arrivée du réseau cuivre dans votre logement.
- Si vous avez souscrit à un abonnement via la fibre optique, c’est-à-dire si votre box est branchée à un boîtier blanc (sans prise en T) et que votre facture mentionne la fibre optique, alors vous n’êtes pas concerné.
Pour conserver votre accès téléphonique et internet, vous devrez passer à un abonnement via la fibre optique, ou toute autre technologie, avec l’opérateur de votre choix.
Attention : il convient d’anticiper la transition afin d’éviter la précipitation à l’approche de la fermeture : les opérateurs seront très sollicités et votre raccordement risque de prendre plus de temps.
À savoir : le plan de fermeture du réseau cuivre se déroulera par lots de communes. Lorsque votre commune sera concernée, vous serez averti par un courrier de votre opérateur.
Suis-je éligible à la fibre optique ?
Pour vérifier votre éligibilité à la fibre optique, vous pouvez entrer votre adresse sur la page dédiée de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse).
Si vous êtes éligible, vous pourrez vous renseigner sur les abonnements grand public et contacter l’opérateur qui a votre préférence afin de faire raccorder votre logement.
Si votre abonnement actuel se limite au téléphone seul, il vous sera possible de souscrire le même type d’offre une fois passé à la fibre optique, il s’agit d’un engagement des opérateurs.
À noter : plus de 80 % des français sont éligibles aujourd’hui à la fibre optique et plus de la moitié ont déjà souscrit à un abonnement.
Comment me renseigner sur la fermeture du réseau cuivre ?
Le plan de fermeture d’Orange est encadré par le régulateur des télécommunications, l’Arcep. Celui-ci met à votre disposition une Foire aux questions.
Vous pouvez également consulter les éléments mis à votre disposition par la Fédération française des télécoms.
Le réseau cuivre historique, qui fournit le téléphone, internet et la télévision, va disparaître progressivement au profit de la fibre optique, technologie plus puissante. Échéances, technologies concernées, opérateurs… Service-Public.fr vous en dit plus sur la fermeture du réseau cuivre.
À partir de 2023 et jusqu’en 2030, le réseau cuivre d’Orange, utilisé pour le téléphone fixe, Internet (ADSL, SDSL, VDSL) et la télévision, est amené à disparaître progressivement.
Cet arrêt s’inscrit dans la priorisation donnée par le gouvernement au déploiement de la fibre optique, via le Plan France Très Haut Débit et l’accélération de l’adoption de la fibre sur tout le territoire depuis la crise sanitaire.
Pourquoi la fermeture du réseau cuivre ?
Le réseau téléphonique et internet est fondé depuis 50 ans sur une technologie dite « cuivre » qui arrive dans votre logement ou votre local professionnel via une prise en forme de T.
Le réseau cuivre permet d’accéder à l’internet DSL (Digital Subscriber Line, ligne d’accès numérique), de passer des appels téléphoniques ou encore de connecter certains appareils tels que les téléalarmes ou les téléassistances.
L’opérateur Orange est propriétaire du réseau cuivre et fermera progressivement celui-ci sur tout le territoire d’ici à 2030.
Ce chantier de fermeture s’inscrit dans la dynamique de modernisation des infrastructures de téléphonie fixe et d’internet qui constitue l’une des priorités du gouvernement. En effet, le réseau cuivre est vieillissant et connaît des problèmes de qualité de service qui s’accentuent. La fibre optique, qui consomme en moyenne quatre fois moins d’énergie que le cuivre, est progressivement installée car elle se révèle plus résiliente.
Ce chantier de fermeture associera les services de l’État, l’ensemble des opérateurs ainsi que les collectivités territoriales.
Qui est concerné par l’arrêt des services de téléphonie fixe et d’internet DSL ?
Même si Orange n’est pas votre fournisseur, tous les abonnés à un service ADSL (Assymetric Digital Subscriber Line, liaison numérique asymétrique) ou téléphonique via la prise en T sont concernés.
- Si vous utilisez un service de téléphonie fixe et/ou d’internet ADSL connectés via une prise en T, vous êtes concerné car ce branchement correspond à une arrivée du réseau cuivre dans votre logement.
- Si vous avez souscrit à un abonnement via la fibre optique, c’est-à-dire si votre box est branchée à un boîtier blanc (sans prise en T) et que votre facture mentionne la fibre optique, alors vous n’êtes pas concerné.
Pour conserver votre accès téléphonique et internet, vous devrez passer à un abonnement via la fibre optique, ou toute autre technologie, avec l’opérateur de votre choix.
Attention : il convient d’anticiper la transition afin d’éviter la précipitation à l’approche de la fermeture : les opérateurs seront très sollicités et votre raccordement risque de prendre plus de temps.
À savoir : le plan de fermeture du réseau cuivre se déroulera par lots de communes. Lorsque votre commune sera concernée, vous serez averti par un courrier de votre opérateur.
Suis-je éligible à la fibre optique ?
Pour vérifier votre éligibilité à la fibre optique, vous pouvez entrer votre adresse sur la page dédiée de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse).
Si vous êtes éligible, vous pourrez vous renseigner sur les abonnements grand public et contacter l’opérateur qui a votre préférence afin de faire raccorder votre logement.
Si votre abonnement actuel se limite au téléphone seul, il vous sera possible de souscrire le même type d’offre une fois passé à la fibre optique, il s’agit d’un engagement des opérateurs.
À noter : plus de 80 % des français sont éligibles aujourd’hui à la fibre optique et plus de la moitié ont déjà souscrit à un abonnement.
Comment me renseigner sur la fermeture du réseau cuivre ?
Le plan de fermeture d’Orange est encadré par le régulateur des télécommunications, l’Arcep. Celui-ci met à votre disposition une Foire aux questions.
Vous pouvez également consulter les éléments mis à votre disposition par la Fédération française des télécoms.
Le réseau cuivre historique, qui fournit le téléphone, internet et la télévision, va disparaître progressivement au profit de la fibre optique, technologie plus puissante. Échéances, technologies concernées, opérateurs… Service-Public.fr vous en dit plus sur la fermeture du réseau cuivre.
À partir de 2023 et jusqu’en 2030, le réseau cuivre d’Orange, utilisé pour le téléphone fixe, Internet (ADSL, SDSL, VDSL) et la télévision, est amené à disparaître progressivement.
Cet arrêt s’inscrit dans la priorisation donnée par le gouvernement au déploiement de la fibre optique, via le Plan France Très Haut Débit et l’accélération de l’adoption de la fibre sur tout le territoire depuis la crise sanitaire.
Pourquoi la fermeture du réseau cuivre ?
Le réseau téléphonique et internet est fondé depuis 50 ans sur une technologie dite « cuivre » qui arrive dans votre logement ou votre local professionnel via une prise en forme de T.
Le réseau cuivre permet d’accéder à l’internet DSL (Digital Subscriber Line, ligne d’accès numérique), de passer des appels téléphoniques ou encore de connecter certains appareils tels que les téléalarmes ou les téléassistances.
L’opérateur Orange est propriétaire du réseau cuivre et fermera progressivement celui-ci sur tout le territoire d’ici à 2030.
Ce chantier de fermeture s’inscrit dans la dynamique de modernisation des infrastructures de téléphonie fixe et d’internet qui constitue l’une des priorités du gouvernement. En effet, le réseau cuivre est vieillissant et connaît des problèmes de qualité de service qui s’accentuent. La fibre optique, qui consomme en moyenne quatre fois moins d’énergie que le cuivre, est progressivement installée car elle se révèle plus résiliente.
Ce chantier de fermeture associera les services de l’État, l’ensemble des opérateurs ainsi que les collectivités territoriales.
Qui est concerné par l’arrêt des services de téléphonie fixe et d’internet DSL ?
Même si Orange n’est pas votre fournisseur, tous les abonnés à un service ADSL (Assymetric Digital Subscriber Line, liaison numérique asymétrique) ou téléphonique via la prise en T sont concernés.
- Si vous utilisez un service de téléphonie fixe et/ou d’internet ADSL connectés via une prise en T, vous êtes concerné car ce branchement correspond à une arrivée du réseau cuivre dans votre logement.
- Si vous avez souscrit à un abonnement via la fibre optique, c’est-à-dire si votre box est branchée à un boîtier blanc (sans prise en T) et que votre facture mentionne la fibre optique, alors vous n’êtes pas concerné.
Pour conserver votre accès téléphonique et internet, vous devrez passer à un abonnement via la fibre optique, ou toute autre technologie, avec l’opérateur de votre choix.
Attention : il convient d’anticiper la transition afin d’éviter la précipitation à l’approche de la fermeture : les opérateurs seront très sollicités et votre raccordement risque de prendre plus de temps.
À savoir : le plan de fermeture du réseau cuivre se déroulera par lots de communes. Lorsque votre commune sera concernée, vous serez averti par un courrier de votre opérateur.
Suis-je éligible à la fibre optique ?
Pour vérifier votre éligibilité à la fibre optique, vous pouvez entrer votre adresse sur la page dédiée de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse).
Si vous êtes éligible, vous pourrez vous renseigner sur les abonnements grand public et contacter l’opérateur qui a votre préférence afin de faire raccorder votre logement.
Si votre abonnement actuel se limite au téléphone seul, il vous sera possible de souscrire le même type d’offre une fois passé à la fibre optique, il s’agit d’un engagement des opérateurs.
À noter : plus de 80 % des français sont éligibles aujourd’hui à la fibre optique et plus de la moitié ont déjà souscrit à un abonnement.
Comment me renseigner sur la fermeture du réseau cuivre ?
Le plan de fermeture d’Orange est encadré par le régulateur des télécommunications, l’Arcep. Celui-ci met à votre disposition une Foire aux questions.
Vous pouvez également consulter les éléments mis à votre disposition par la Fédération française des télécoms.
service-public.fr